Les Arméniens sont peu nombreux, l’Arménie, la mère patrie, entourée de pays hostiles, dont certains aimeraient la voir disparaître de la carte, une petite armée, pas d’alliés, pas d’amis véritables, pas d’accès à la mer, dire que l’Arménie est faible est un euphémisme.

Pourtant, l’Arménie a un passé vieux de plusieurs millénaires, une histoire une culture et surtout une langue avec un alphabet. Cette langue et son alphabet sont des armes, non de destruction massive, mais des armes fortes et pacifiques, qui maintiennent les Arméniens toujours présents. La Turquie aussi, pour ne pas la nommer a depuis peu un semblant d’alphabet, créé par un Arménien ?

Cette langue nous permet de résister un peu partout dans le monde, elle reste le dénominateur commun entre les Arméniens d’Erevan New York, Paris et d’ailleurs.

Cette langue est belle, elle est plurielle, il y a l’arménien Occidental (parlé essentiellement en Turquie, Liban Syrie, France…) L’arménien orientale (parlé en Arménie avec une orthographe différente, en Iran avec une orthographe classique) et le Krapar qui est la langue des religieux.

Une langue, c’est aussi des sons, la richesse de l’alphabet arménien intègre pratiquement tous les sons, à quelques exceptions près (Les voyelles nasales de type : « Un, en, on, in…  Le n n’est pas prononcé.» ). Il faudra se familiariser avec certaines lettres aux sons et aux graphismes approchants, avec l’entraînement cette difficulté disparaîtra d’elle-même.

Il est évident, qu’apprendre cette langue jeune voir très jeune est préférable, on l’apprend sans le savoir, c’est le propre des langues maternelles.